L'expérience de marcher sur les pierres du pavés de la rue change quand on comprend qu'il y a un effet thérapeutique.
En y regardant de plus près
- Derrière l'inconfort physique Rinpotché découvre la profonde association de son corps avec l'idée de "soi". Plus important, est de réaliser que derrière tout désagrément nous pouvons regarder les couches plus subtiles de conditionnement. Chaque instant d'expérience n'est rien de plus qu'un vague dans une série de vagues dans l'océan qui tantôt montent, tantôt descendent, sans jamais quitter l'étendue infinie où elles paraissent.
- Cela c'est la base de travail pour la deuxième noble vérité (NV2): la cause de la souffrance. Bien que nous attribuons notre souffrance aux circonstances ou aux conditions, en réalité la cause de la souffrance est notre façon de percevoir et d'interpréter l'expérience au moment ou elle se déploie. Comme quand on se fait masser intensément, supportant un certain douleur, pour soulager d'autres douleurs présents ou futurs.
La relativité du point de vue
- Les concepts que nous considérons 'vrais' sont en réalité 'relatives'. Par exemple la notion de grand et petit. Il n'y a rien 'grand' par soi-même, une chose est seulement grande par rapport a une autre chose (qui devient 'petite').
- Ces distinctions sont toutefois utiles du point de vue évolutif (p.ex. distinguer la nourriture vénéneuse de la nourriture comestible). Biologiquement tout acte de perception à trois éléments essentiels: un organe sensoriel; un objecte; et la capacité d'interpréter les sensations et de réagir.
- Quand nous sommes devant une rose, l'œil reçoit le stimulus et le transmet au cerveau. En fait, plusieurs parties reçoivent la information: le système limbique va associer le stimulus avec le plaisir et la douleur; l'amygdale détermine le contenu émotionnel de l'expérience; l'hippocampe gère la mémoire et mets en relation le stimulus avec des stimulus précédents que se ressemblent; le néocortex finalement nomme le stimulus, lui donne un nom et trace des actions possibles. En bref, nous ne voyons la rose, mais un concept de la rose.
- Ce vue du concept de rose est conditionnée par les expériences passées, les espérances, et (plus important) par la distinction entre le sujet (moi) et l'objecte (rose). Cette distinction est aussi car "moi" c'est ne image intérieure, que se solidifie à fur et mesure que nous murissons. De plus nous classons les concepts "agréable", "désagréable" ou "neutre" (nous ne savons pas si l'un ou l'autre). Cette notion de "moi" est moins présente à la naissance.
Tuer les papillons
- Dukkha (souffrance) résulte d'une condition mentale appelée tanha en pali (envie irrésistible), trishna (soif) en sanskrit et dzinpa (attachement) en tibétain. Tous les termes pointent au désir fondamentale de stabilité ou la tentative pour nier l'impermanence, voir l'ignorer.
- Ignorance: c'est la forme plus élémentaire du désir de stabilité, c'est croire aque les concepts correspondent à des réalités existantes par elles-mêmes, indépendantes. Il serait comme croire que l'étiquette de la bouteille de sauce piquante et la sauce elle-même.
- Attribuer une existence intrinsèque of choses, personés et situations génère deux formes d'envie: le désir, acquérir ou garder tout ce qu'on considère plaisant; l'aversion, éviter ou éliminer tout ce que nous trouvons déplaisant. Ces deux avec l'ignorance sont les trois poisons, des habitudes qui empoisonnent l'esprit. Seuls ou combinés génèrent un innombrables états d'esprit, des émotions, qu'on appelle afflictions ou facteurs obscurcissants.
- p.ex. quand un objecte ne nous appartient pas (une voiture, un smartphone) nous ne sommes particulièrement inquiets s'il casse. Mais si l'objecte devient notre, notre réaction se l'object s'abime est complètement différente. Du même pour notre corps. Or, la souffrance plus à voir avec l'attachement que nous avons. Dzinpa essaye de fixer dans le temps et l'espace ce qui bouge et change constamment, comme essayer de fixer la beauté d'un papillon en la la perçant morte sur un tableau.
Miroir, ô miroir
- Pour pouvoir arrêter notre souffrance, nous devons faire face aux causes de la souffrance. De plus nous devons comprendre que nous ne sommes les seules à relever des défis, nos besoins son communes à tous les êtres vivants. Nous fixer sur ce que nous n'aimons pas d'une situation, nous empêche de voir aucun aspect positive qui puisse se présenter.
- Reconnaissant que toutes les conditions sont promises à changer, on peut aborder chaque instant avec un peu plus de confiance et de clarté, pour s'y détendre plutôt que de résister ou d'en être bouleversé. On n'a pas le devoir d'être dirigé par ce que l'on ressent. On n'est pas non plus obligé de se battre contre son expérience ni de la fuir comme s'il s'agissait d'un "ennemi". Nous avons tout ce qu'ils nous faut pour regarder ce qu'il se passe dans l'instant présent.
- La résistance à ces changements successifs c'est l'explication contemporaine de la fixation que le Bouddha a identifié comme la cause du large éventail des souffrances et désagréments désignés par dukkha.
Les conditions
- Bien que l'attachement aux poisons c'est la graine de la souffrance, cela s'exprime différemment en fonctions des conditions de chaque individu, telles que les expériences personnes, l'environnement familial ou on a grandi, les cultures dans lesquelles on vit, des facteurs génétiques, etc.
- Le bouddha quitta son environnement pour se voir libre de certaines de ces influences, et des attentes des autres sur c'est qu'il devrait faire.
- L'attachement, l'avidité ne reflètent toute la complexité de notre recherche d'équilibre entre l'espoir et la peur: espoir que les choses resteront les mêmes, et la peur des mêmes éventualités.
- En fait nous ne pouvons forcer de nous débarrasser du espoir et de la peur. Le faire ne ferait que augmenter l'espoir (de se débarrasser) et la peur (de ne pas réussir). Par cette raison, le premier pas est simplement de regarder tout l'éventail de pensés et d'émotions. De ce fait, nous pouvons commencer a les voir moins solides, figés, substantiels qu'ils nous paraissaient.
- L'impermanence a ces avantages: tout chan, même nos espoirs et peurs.
Exercice
- Regardez vous le miroir de votre salle de bain, sans être vous-même reflété. Est-ce que vous réagissez différemment que en regardant votre visage? Si vous répétez l'exercice un autre moment, y a-t-il des changements dans l'arrière-plan? En répétant l'exercice (courte durée, environ 30s), vous pouvez commencer a distinguer entre la perception et les pensés et émotions que les accompagnent. Les reconnaitre ne veux pas dire les rejeter ou éliminer, c'est le constant du rôle de l'esprit dans la formation de l'expérience.
Résumé
- La deuxième noble vérité NV2: la cause de la souffrance ne sont pas les circonstances ou événements, sinon la manière comme nous percevons les expériences
- La cause racine est l'attachement aux émotions afflictives
- Pour se débarrasser de l'espoir et de la peur il faut ne pas essayer de le faire
Méditation
- Respiration, émotions et pensées
Question
- Quel est votre philosophie de base? Derrière vos croyances, quel système philosophique
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