Monday, 14 June 2021

Bonheur de la sagesse - 2. Le problème est la solution

  • Histoire du musée de cire: nous affrontons les réalités de la vie encombrés des idées préconçues et des croyances
  • L'éveil est comme trouver un bouton qui allume une lampe dans une pièce obscure.  Avant on avançait sans comprendre, en se cognant très souvent.  Avec la lumière, tout devient clair.

4 nobles vérités

  • La vie de Bouddha.  Quand il découvre la souffrance, il quitte le palais à la recherche de réponses.  Après pratiquer l'austérité pendant des années, il décida essayer une voie de milieu.  L'éloignement de la vie n'est pas suffisant pour mettre une fin à la souffrance.  Par contre, il faut un engagement plus profond et plus conscient au sein de tous les processus qui génèrent nos souffrances.
  • Au Parc des Gazelles, le Bouddha fait son premier enseignement, "les quatre noble vérités" (QNV), un analyse simple et direct des défis et possibilités de la condition humaine.
  • Il y a trois cycles, dont le premier est les QNV, chacun révèle des vérités plus profondes sur la nature de l'expérience.
  • La présentation des QNV ne se fait comme un ensemble de pratiques et croyances.  C'est plutôt une guide pratique pour que chacun reconnait leur situation fondamentale, les causes de cette situation, la possibilité de transformer cette situation, et les moyens de la transformer.  Le Bouddha utilisa la méthode en quatre points de l'ancienne médicine indienne: diagnostic du problème, identification des causes sous-jacentes, détermination du pronostic, et prescription du traitement.

Identification du problème

  • La première noble vérité (NV1) est "Il y a de la souffrance"
  • Nous pouvons aller bien, mais au moment que nous rencontrons une difficulté (maladie, chômage, divorce, …), nous ne sommes plus heureux. La NV1 nous rappelle que même si nous somme satisfaits, pleine des choses feront que la souffrance se manifeste.
  • Dukkha (sanskrit pour souffrance) signifie maladie, gêne, insatisfaction.  C'est come le grincement d'une roue.  C'est beaucoup plus que la douleur extrême ou l'affection chronique.  Fait référence au sentiment général qu'il y a quelque chose qui ne va pas tout à fait, que la vie serait meilleure dans d'autres circonstances.  C'est tout le spectre des désagréments, des choses simples au pires expériences traumatisantes, y compris la mort.
  • Comprendre que dukkha est la condition fondamentale de la vie, c'est le premier pas pour la libération.  Nous ne sommes seules à cette expérience, les autres ne sont nées non-plus avec l'exemplaire du livre des Secrets du Bonheur.  Donc, nous pouvons nous tourner vers et regarder notre souffrance.

Surprise

  • Alors, la NV1 nous explique que nous pouvons confronter la souffrance à tout moment.  Si je me promenais dans une foret, et un ami m'attendait déguisé en fauve, pourrait m'effrayer au sursaut.  Mais si je savais que mon ami m'attend déguisé je pourrais réagir autrement, même en rigoler.
  • Pareillement, comprendre dukkha nous prépare contre les différents ennuis de la vie.  Comme si on avait une carte routière, nous saurons mieux ou nous sommes, et risquerons moins de nous perdre.

Deux visions de la souffrance

  • La souffrance naturelle sont celles propres de tout être vivant: la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort.  Pour quoi la naissance aussi? Le passage de l'environnent protégé du sein maternel (ou l'œuf) à un monde plus vaste est traumatisant.
  • Après la naissance, commencent les autres souffrances.  Le vieillissement, initialement peut sembler bon, utile, car on gagne en Independence, mais finalement notre corps commence à dégrader. Aussi nous pouvons attraper (et nous les attrapons) toute sorte de maladies physiques et psychologiques.  Finalement, il nous arrive la mort ou la conscience se sépare du corps physique, dans un processus inverse à la naissance.
  • Il y a aussi les autres souffrances naturelles, telles que les catastrophes météorologiques ou géologiques, et finalement, la violence, la guerre, le chômage…
  • La deuxième catégorie de dukkha sont les projections de notre esprit autour des gens, des événements et des situations.  Sont les douleurs crées par soi-même, tels que la colère ou ressentiment contre d'autres personnes, la jalousie et l'anxiété paralysante même quand il n'y a pas des raisons d'avoir peur.
  • Cette souffrance crée par soi-même prends forme des histoires de ne pas être assez bon, assez riche, assez beau.   Bien que c'est un produit de l'esprit, elle est aussi intense que la souffrance naturelle, parfois même physique.

Rien de personnel

  • Le Bouddha ne pointa la souffrance des individus, mais la souffrance elle même, pour reconnaitre sa présence.  Un fait indéniable qu'il ne fallait pas prendre pour soi.  A la place de penser je souffre, on peut donc examiner "il y a de la souffrance" (de la peur, de l'anxiété, …) , nul besoin de juger.
  • Au départ du simple fait regarder, on découvre quelle est la cause de notre désagrément.

La souffrance de la souffrance

  • C'est l'expérience de désagrément et de la douleur.  Sont les maladies, et les problèmes générés par le vieillissement.  Elle comprend aussi les aspects psychologiques et émotionnels de la souffrance crée par soi-même.  Ainsi, toutes les émotions intenses comme la colère, la jalousie, la honte, le chagrin, et tous les troubles psychologiques plus tenaces.
  • Parfois ces manifestations émotionnelles peuvent être de courte durée (frustration d'attendre la file).

 La souffrance du changement

  • C'est plus subtil, en fait vient du plaisir qu'on tire des situations ou objets promis à changer (nouveau gadget, nouvelle relation, nouveau job).  Au départ, nous sommes ravis, mais au but d'un moment, la raison du bonheur change, ou simplement notre enthousiasme s'éteint.
  • Cette souffrance vient en fait de l'attachement à avoir ce qu'on veut.  Et quand ce bonheur s'épuise nous cherchons de le retrouver avec une autre nouveauté.  C'est comme une sorte de dépendance, nous devons accro à l'anticipation du plaisir de la chose nouvelle.
  • Les textes bouddhistes utilisent la métaphore de lécher du miel sur une lame du rasoir.  La première sensation peut être très agréable, mais après elle devient néfaste.  Chercher la satisfaction ailleurs renforce la croyance que nous ne sommes pas complets tel que nous sommes, et conditionne notre bonheur.

La souffrance omniprésente

  • C'est le fondement des autres deux types de souffrance.  On pourrait la décrire comme ne agitation fondamentale, une espèce de démangeaison persistante juste en dessous du niveau de la conscience.
  • Tout ce que nous vivons change contentement, c'est l'impermanence. Elle agit à différents niveaux,  dont certains sont très évidents: saisons, jour/nuit, … c'est la impermanence grossière continue.
  • En outre, il y a la impermanence subtil, que à peines nous pouvons apprécier consciemment.  Par exemple si l'on analyse le temps couler, si on considère les fragments les plus courts, on observe que la notion de présent devient insaisissable. A l'instant ou l'on enregistre l'idée de "maintenant", elle est déjà un "ensuite".

Le souffle du changement

  • Réfléchir sur l'impermanence peut être plus ou moins facile pour chacun.  Certains comprennent seulement en coutant la NV1.  Toutefois il y a des exercices que nous mettent en contacte avec le niveau subtil du changement.
  • Un de ces exercices et observer le changement en regardant le souffle.  Avec le temps nous pourrons porter l'expérience du changement du souffle à des autres situations et cela agira comme une espèce de rappel du fait que l'impermanence est, tout simplement.

Résumé

  • Les quatre nobles vérités sont une analyse simple et directe
  • Il y a de la souffrance, c'est la NV1, un simple fait
  • Il y a deux types de souffrances: naturelle et crée par soi-même
  • La souffrance crée par soi même est ne pas accepter le fait que tout change (de manière grossière ou fine)

Question

  • Avez-vous vécu des séparations douloureuses de choses, situations ou personnes dans le passé ?  Si vous avez réussi à lâcher prise, comment s’est-il passé ?

Méditation

  • Impermanence, changements du corps et du souffle

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