Saturday, 30 October 2021

Bonheur de la sagesse - Résumé part II - Experiénce

Outils de transformation

  • Nous avons besoin de deux ailes: la sagesse et le moyens de transformation
  • Il y a trois étapes de la pratique: l'écoute, la réflexion, et la méditation
  • Nous avons trois approches possibles sur l'expérience.  Deux que nous avons toujours utilisé: rejeter, repousser et se soumettre, succomber.  Mais il y a une troisième approche proposé par le Bouddha: observer l'expérience telle qu'elle est.
  • Pour pratiquer nous avons besoin d'apprivoiser le cheval (le corps) et le cavalier (l'esprit).  La calme de l'un aide à la calme de l'autre et vice-versa.
  • Pour dompter le cheval on peut utiliser 7 points: jambes, mans, dos, épaules, cou, bouche et yeux.  Ou plus simplement, en deux points: dos droit et souple, détendre le corps.
  • Pour dompter le cavalier il faut trouver l'équilibre entre alerte et relaxation.
  • Les débutants avons mal a rester longtemps, et c'est mieux multiplier des moments de méditation assez courts pour maintenir notre pratique fraiche.

Attention

  • L'esprit est comme un oiseau qui vole entre les branches d'un arbre
  • La calme mentale (shamata/shiné) consiste a lâcher prise des jugements et opinions, et regarder directement l'expérience.
  • La conscience (attention) est une expression de notre nature de Bouddha.
  • Premier pas: attention sans objet.  L'attention simplement est.
  • Deuxième pas: attention sur la forme.  C'est comme poser l'oiseau avec la stabilité de l'attention.
  • Troisième pas: attention sur le son.  Nous arrêtons d'essayer de donner du sens au son.

Vision profonde

  • Qui expérimente l'émotion? (émergence) D'où vient l'émotion? (demeure) Où est-ce que l'émotion demeure? (dissolution) Où va-t-elle l'émotion?
  • Méditation analytique de la vision supérieure (vipashyana/lhaktong): c'est découper l'expérience en petits morceaux pour expérimenter la vacuité.
  • Ne pas trouver rien nous donne une sensation d'espace que nous ne savons décrire, comme donner une sucrerie à un muet.
  • Pour trouver le "moi" vide nous devons investiguer.  C'est "moi" quelque part dans le corps? C'est "moi" une de nos pensées ou émotions? Qu'est-ce "moi"? Où est ce "moi"?
  • Après enquêter sur le "moi" vide, on cherche l'"autre" vide.  Avec la confiance généré par le "moi" vide nous regardons la vacuité des objets.  Nous découvrons que sont reflets de l'union de la vacuité et de la carté de l'esprit.  L'objet et l'observateur se manifestent simultanément come l'image dans le miroir.

Empathie

  • Nous développons l'empathie en regardant nos similitudes avec les autres.  Avec la pratique de bienveillance et compassion nous acceptons mieux que comme les autres êtres nous souhaitons atteindre le bonheur et nous libérer de la souffrance.
  • Premier, pratiquer la bienveillance et la compassion ordinaire pour nous-même
  • Deuxième, pratiquer la bienveillance et la compassion ordinaire pour nos proches 
  • Troisième, pratiquer la bienveillance et la compassion ordinaire pour les personnes que nous  n'aimons pas
  • Quatrième, pratiquer la bienveillance et la compassion immesurable.  Tonglen.
  • Cinquième, pratiquer la bodhicitta, l'esprit de l'éveil.
    • Bodhicitta absolue: réaliser la nature de la réalité
    • Bodhicitta relative: chemin de développement graduel
      • Bodhicitta d'aspiration: désir de conduire tous les êtres à l'éveil
      • Bodhicitta d'application: cultiver les vertus (paramitas)

Méditation

  • Tonglen

Question

  • Que c'est-il passé pendant la méditation



Sunday, 10 October 2021

Bonheur de la sagesse - 9. Empathie

Nous avons une tendance à nous identifier avec les rôles que nous jouons dans la vie (mère, patron, fils, étudiant, retraité). Nous nous relions à nous-même, aux autres, aux choses et aux situations avec un sentiment de solidité et de séparation qui cache le lien que nous unit: nous emphatisons nos différences avec les autres.

Historie de la mère, son fils mort et le Bouddha.

Reconnaître qu'on n'est pas seul à traverser une difficulté peut nous aider à ouvrir notre cœur.  Le changement, la perte, et la peine sont communes à tous.  Avec la pratique la bienveillance et la compassion nous pouvons accepter mieux ce fait.

Plusieurs entre nous croyons que les autres sont pourvus avec les secrets du bonheur dès la naissance, et que nous sommes les malheureux que n'avons pas eu ce cadeau.  La pratique de bienveillance et compassion a permit Mingyur Rinpoche commencer à se sentir utile, il a découvert que se soucier d'aider les autres était essentiel à sa propre paix.

  • Bienveillance: désire que tous atteignent le bonheur
  • Compassion: désire que tous se libèrent de la souffrance

Le bonheur peut s'interpréter dans de manière généralisée come florissant: avoir un abri, de la nourriture, réjouir de l'amitié, avoir éducation,...

C'est un processus pas à pas. En premier nous devons reconnaître notre souffrance et notre désir de nous libérer d'elle.  En deuxième, nous élargissons se sentiment vers les autres.

Bienveillance and compassion ordinaire: nous-même

Nous devons apprécier nos qualités et regarder a l'expérience directement.

  • D'abord nous balayons le corps, invitant la détente 
  • Apprécions avoir un corps et un esprit que peut l'expérimenter
  • Restons en appréciation
  • Souhaitons être toujours capables de réjouir le sens basque de vivacité
    • Puis-je avoir le bonheur et les causes du bonheur
    • Puis-je me voir libre de la souffrance et des causes de la souffrance
  •   Nous terminons avec quelques instants de conscience ouverte

Bienveillance et compassion ordinaire: se concentrer sur les personnes proches à nous

Nous devons reconnaitre que les expériences de joie et de peine des autres sont similaires aux nôtres.  Ils veulent aussi s'épanouir.  Nous commençons pour penser à notre mère (c'est la tradition bouddhiste), mais nous pouvons choisir toute autre personne (aussi une mascotte) pour laquelle nous avons une affection naturelle.

  • Demeurons en conscience ouverte
  • Visualisons la personne que nous vient à l'esprit et pour laquelle nous sentons tendresse
  • Nous alternons entre l'expérience de chaleur et la conscience ouverte
  • Imaginons que cette personne traverse une difficulté (p.ex. souffre une douleur)
  • Nous demeurons avec la sensation de tendresse et de connexion, et l'envie de soulager la souffrance
  • Nous terminons avec quelques instants de conscience ouverte

Bienveillance et compassion ordinaire: se concentrer sur les personnes que nous n'aimons pas

Pour développer de la bienveillance et la compassion pour ceux que nous trouvons difficiles (les araignes, les personnes méchantes) nous nous approcherons à elles pas la raison. Nous pouvons nous rapporter à la souffrance de cette personne que conditionne son comportement.

Méditation

Bienveillance pour soi, les autres, et nos ennemis.

Question

Qu'est-ce passé pendant la méditation?

Bienveillance et compassion inconditionnelle

Elargir la bienveillance et la compassion sur ceux que nous ne connaissons pas est rusé, et en plus il y a tellement de douleur et de souffrance dans le monde entier, que nous pouvons nous sentir sans espoir.  Cette pratique augmente notre confiance, et nous permet de nous rapporter sans peur et sans désespoir

Toglen (donner et recevoir)

De la même manière que je veux le bonheur, tous les êtres veulent le bonheur.  Comme je veux me voir libre de la souffrance, tous les êtres veulent échapper à la souffrance.  Nous nous concentrons sur notre souffle pour envoyer en forme de claire lumière tout le bonheur et bénéfices que nous avons eu dans le passé.  Quand cette lumière atteignes les autres se dissolve en eux, et remplit leurs besoins et enlève leur souffrance.  Quand nous inspirons, tous leurs souffrances entrent dans la forme d'une fumée obscure et huileuse que se dissout dans notre cœur.  Tous les êtres se libèrent ainsi de la souffrance, et se remplssent de l'extase et du bonheur.

Bodhicitta

C'est l'esprit de l'éveil

Bodhicitta absolue: c'est l'esprit devenu complètement pur après traverser tous les niveaux d'accomplissement et voit la nature de la réalité

Bodhicitta relative: la bodhicitta absolue est difficile d'atteindre et nous avons besoin d'un chemin graduel pour cultiver le désir de réaliser l'éveil complet de sa vrai nature de Bouddha.

Aspiration de la bodhicitta: c'est le sentiment sincère de soulever les êtres au niveau de reconnaissance de sa vraie nature

Application de la bodhicitta: c'est le chemin d'atteindre le but d'éveiller les autres.  Il consiste a cultiver les vertus (paramitas)

Il n'y a pas d'inspiration plus grande et de plus grand courage que l'intention de conduire tous les êtres à la liberté parfaite et bien-être complet de reconnaitre sa vrai nature.  Que nous réussissons à atteindre le but ou pas c'est sans importance.  L'intention seule a tellement de pouvoir que a fur et mesure que nous y travaillons, notre esprit devient plus fort, nos habitudes mentaux et émotionnelles diminuent, en nous devenons plus habiles pour aider les autres.  En faisant ça, nous générons les causes et conditions pour notre propre bonheur. 

Meditation

Tonglen

Question

Qu'est-ce passé pendant la méditation?


    Friday, 1 October 2021

    Bonheur de la sagesse - 8. La vision superieure

    Histoire du moine pratiquant dans le charnier.

    Nous avons plein de peurs, inutile de se rendre au cimentière comme le moine.  Mais nous devons répondre à qui est terrorisé, incertain, ou expérience l'émotion (désir, jalousie, confusion, etc.) ? D'où viennent mes identités (mère, enfant, employé, patron, etc.) ?   Où se trouvent elles exactement quand nous en faisons l'expérience?  Où vont-elles quand elles passent?

    Du concept à l'expérience

    La méditation analytique est la compréhension intellectuelle que nous atteignons lors de diviser les choses, les expériences en parties de plus en plus petites, et en reconnaissant l'impermanence et l'interdépendance.

    Certaines personnes lors d'entendre à propos de la vacuité reconnaissent immédiatement la vraie nature des nos concepts que nous aimons autant, et ils se dissolvent instantanément.

    Le procès graduel de compréhension est connu com vipashyana (skt.) ou lhaktong (tib.) que peut se traduire come aperçu ou introspection, bien que littéralement veut dire "vision supérieure" ou "voir au-delà".  Au-delà de tous nos concepts: moi, à moi, eux, à eux… et toutes nos solides notions sur la réalité.  C'est plus qu'un exercice intellectuel.  C'est une pratique viscéral, similaire à marcher dans l'obscurité à la recherche de la porte de sortie.

    Malgré notre identification avec les expériences est conditionnée, la conscience même, notre vraie nature, est infiniment flexible.  Découper 'expérience en petits morceaux permet d'assouplir le sens de solidité et quand nous regardons celui qui regarde, ne trouver rien nous donne une sensation d'espace difficile à décrire (comme donner une sucrerie à une personne muette).

    Parfois après nous réveiller nous demeurons quelques instants sans attachement à aucun concept.  De manière presque inconsciente nous nous engageons dans le procès de faire distinctions

    • S'accrocher aux distinctions comme si elles étaient absolues est le samsara (skt.) ou khorwa (tib.)
    • Se relâcher de cette espèce de recyclage de ces vieux schémas mentaux et émotionnels est le nirvana (skt.) ou nyangdé (tib.)
    Nirvana est la réalisation directe de notre nature intrinsèquement libre (de concepts, d'attachements, d'aversion). Pourtant, pour atteindre le nirvana il ne faut pas renier, s'évader, se débarrasser du samsara, car il n'est ni un ennemi, ni un patron, pas non plus un lieu.  C'est plutôt un point de vue auquel nous nous y attachons pour nous définir nous-même, les autres, et le monde qui nous entoure. 

    Samsara est néanmoins familier, et vipashyana défie la familiarité, ce qui peut nous faire sentir inconfortables.  C'est comme un rouleau de papier, roulé très longtemps, et essayer de le rendre plat.  Le samsara est une expression du nirvana, car cette vision attachée à certains points de vue est seulement possible du fait de la union de la clarté et de la vacuité (qu'est elle-même libre de points de vue).

    Pour atteindre cette expérience il faut aller par des petit pas.

    Le "moi" vide

    Notre corps, opinions, relations avec les autres changent sans arrêt,.  Néanmoins, nous agissons comme si nous avions un moi à protéger de la souffrance et à lui fournir le confort.  Ceci implique que le plaisir et la douleur, le confort et l'inconfort sont en quelque sorte étrangers au moi.

    Or, nous arrivons a former une image très claire de ce moi.  Où est-il? A-t-il une forme ou couleur précis, où une autre qualité physique que nous pouvons signaler? Y a-t-il un moi permanent ou indépendant de ce qu'on vit?

    Nous devons investiguer qu'est-ce cette chose que j'appelle "moi".  Transcender l'expérience de moi n'implique pas spéculer sur sa vraie existence.  Nous examinons notre relation avec un moi que nous considérons une référence valide pour notre expérience et auquel nous attribuons une existence indépendante des circonstances.

    Nous détendons le corps sur un support stable et regardons ce moi: est-il dans le corps?  où se trouve-t-il dans le corps?  C'est un de mes pensées ou émotions?  Qu'est-ce moi? Où est moi? Nous nous interrogeons pour une période brève.

    Cet exercice devrait nous permettre de découvrir un sentiment de liberté par rapport à l'idée d'un moi permanent, singulier et indépendant. 

    La vacuité n'est pas une position qu'on prend au sujet de la réalité absolue, ni un état de conscience résultat d'un analyse philosophique.  C'est une expérience qu'on goute directement et change notre perspective de la réalité.

    L'"autre" vide

    La compréhension de la vacuité ne veut pas dire nier la réalité, car le faire nous conduirait à la folie.

    Il y a un troisième niveau d'expérience, la réalité relative fausse, générée par les idées, sentiments et perceptions que nous avons de nous-même et des autres, et c'est la cause principal de la souffrance crée par soi-même.

    Après gagner un peu de confiance sur le moi vide, nous pouvons investiguer la vacuité des objets que nous regardons.

    Comme dans un rêve, nos expériences de la réalité relative son vivaces, mais en définitive reflets de l'union de la vacuité et la clarté.

    Détendons le corps et restons attentifs.  Pendant un moment reposons avec l'attention sans objet. Maintenant posons légèrement l'attention sur un objet.  Est-ce que ce son ou forme a eu réellement lieu?  Si c'est le cas, s'est passé dans le cerveau ou ailleurs?  L'objet et l'observateur sont simultanés, comme lors qu'on se regarde dans une glace. Sans miroir, il n'y aurait rien à voir.

    Dans la pratique de la vision supérieure nous tournons l'attention vers l'intérieur pour regarder l'esprit qui perçoit au lieu de regarder l'objet perçu.  Cela exige un peu de pratique, et la reconnaissance de l'esprit qui apparaît en même temps que l'expérience peu ne durer que un ou deux secondes au début.

    Histoire du méditant et la sourie.

    Quand nous tournons notre esprit pour regarder l'esprit, nous pouvons commencer à le voir, et nous ouvrons à la possibilité que l'esprit ait la capacité de tout refléter.  Ne plus coincés a voir une seule chose, nous devenons capables de voir un grand nombre de possibilités.

    Méditation

    Vacuité/absence de moi a travers des sons, sensations physiques et pensées

    Guided Meditation on Anatta (No-Self) with Joseph Goldstein

    Question

    Qu'est-ce que c'est passé pendant la méditation?