Histoire du moine pratiquant dans le charnier.
Nous avons plein de peurs, inutile de se rendre au cimentière comme le moine. Mais nous devons répondre à qui est terrorisé, incertain, ou expérience l'émotion (désir, jalousie, confusion, etc.) ? D'où viennent mes identités (mère, enfant, employé, patron, etc.) ? Où se trouvent elles exactement quand nous en faisons l'expérience? Où vont-elles quand elles passent?
Du concept à l'expérience
La méditation analytique est la compréhension intellectuelle que nous atteignons lors de diviser les choses, les expériences en parties de plus en plus petites, et en reconnaissant l'impermanence et l'interdépendance.
Certaines personnes lors d'entendre à propos de la vacuité reconnaissent immédiatement la vraie nature des nos concepts que nous aimons autant, et ils se dissolvent instantanément.
Le procès graduel de compréhension est connu com vipashyana (skt.) ou lhaktong (tib.) que peut se traduire come aperçu ou introspection, bien que littéralement veut dire "vision supérieure" ou "voir au-delà". Au-delà de tous nos concepts: moi, à moi, eux, à eux… et toutes nos solides notions sur la réalité. C'est plus qu'un exercice intellectuel. C'est une pratique viscéral, similaire à marcher dans l'obscurité à la recherche de la porte de sortie.
Malgré notre identification avec les expériences est conditionnée, la conscience même, notre vraie nature, est infiniment flexible. Découper 'expérience en petits morceaux permet d'assouplir le sens de solidité et quand nous regardons celui qui regarde, ne trouver rien nous donne une sensation d'espace difficile à décrire (comme donner une sucrerie à une personne muette).
Parfois après nous réveiller nous demeurons quelques instants sans attachement à aucun concept. De manière presque inconsciente nous nous engageons dans le procès de faire distinctions
- S'accrocher aux distinctions comme si elles étaient absolues est le samsara (skt.) ou khorwa (tib.)
- Se relâcher de cette espèce de recyclage de ces vieux schémas mentaux et émotionnels est le nirvana (skt.) ou nyangdé (tib.)
Nirvana est la réalisation directe de notre nature intrinsèquement libre (de concepts, d'attachements, d'aversion). Pourtant, pour atteindre le nirvana il ne faut pas renier, s'évader, se débarrasser du samsara, car il n'est ni un ennemi, ni un patron, pas non plus un lieu. C'est plutôt un point de vue auquel nous nous y attachons pour nous définir nous-même, les autres, et le monde qui nous entoure.
Samsara est néanmoins familier, et vipashyana défie la familiarité, ce qui peut nous faire sentir inconfortables. C'est comme un rouleau de papier, roulé très longtemps, et essayer de le rendre plat. Le samsara est une expression du nirvana, car cette vision attachée à certains points de vue est seulement possible du fait de la union de la clarté et de la vacuité (qu'est elle-même libre de points de vue).
Pour atteindre cette expérience il faut aller par des petit pas.
Le "moi" vide
Notre corps, opinions, relations avec les autres changent sans arrêt,. Néanmoins, nous agissons comme si nous avions un moi à protéger de la souffrance et à lui fournir le confort. Ceci implique que le plaisir et la douleur, le confort et l'inconfort sont en quelque sorte étrangers au moi.
Or, nous arrivons a former une image très claire de ce moi. Où est-il? A-t-il une forme ou couleur précis, où une autre qualité physique que nous pouvons signaler? Y a-t-il un moi permanent ou indépendant de ce qu'on vit?
Nous devons investiguer qu'est-ce cette chose que j'appelle "moi". Transcender l'expérience de moi n'implique pas spéculer sur sa vraie existence. Nous examinons notre relation avec un moi que nous considérons une référence valide pour notre expérience et auquel nous attribuons une existence indépendante des circonstances.
Nous détendons le corps sur un support stable et regardons ce moi: est-il dans le corps? où se trouve-t-il dans le corps? C'est un de mes pensées ou émotions? Qu'est-ce moi? Où est moi? Nous nous interrogeons pour une période brève.
Cet exercice devrait nous permettre de découvrir un sentiment de liberté par rapport à l'idée d'un moi permanent, singulier et indépendant.
La vacuité n'est pas une position qu'on prend au sujet de la réalité absolue, ni un état de conscience résultat d'un analyse philosophique. C'est une expérience qu'on goute directement et change notre perspective de la réalité.
L'"autre" vide
La compréhension de la vacuité ne veut pas dire nier la réalité, car le faire nous conduirait à la folie.
Il y a un troisième niveau d'expérience, la réalité relative fausse, générée par les idées, sentiments et perceptions que nous avons de nous-même et des autres, et c'est la cause principal de la souffrance crée par soi-même.
Après gagner un peu de confiance sur le moi vide, nous pouvons investiguer la vacuité des objets que nous regardons.
Comme dans un rêve, nos expériences de la réalité relative son vivaces, mais en définitive reflets de l'union de la vacuité et la clarté.
Détendons le corps et restons attentifs. Pendant un moment reposons avec l'attention sans objet. Maintenant posons légèrement l'attention sur un objet. Est-ce que ce son ou forme a eu réellement lieu? Si c'est le cas, s'est passé dans le cerveau ou ailleurs? L'objet et l'observateur sont simultanés, comme lors qu'on se regarde dans une glace. Sans miroir, il n'y aurait rien à voir.
Dans la pratique de la vision supérieure nous tournons l'attention vers l'intérieur pour regarder l'esprit qui perçoit au lieu de regarder l'objet perçu. Cela exige un peu de pratique, et la reconnaissance de l'esprit qui apparaît en même temps que l'expérience peu ne durer que un ou deux secondes au début.
Histoire du méditant et la sourie.
Quand nous tournons notre esprit pour regarder l'esprit, nous pouvons commencer à le voir, et nous ouvrons à la possibilité que l'esprit ait la capacité de tout refléter. Ne plus coincés a voir une seule chose, nous devenons capables de voir un grand nombre de possibilités.
Méditation
Vacuité/absence de moi a travers des sons, sensations physiques et pensées
Guided Meditation on Anatta (No-Self) with Joseph Goldstein
Question
Qu'est-ce que c'est passé pendant la méditation?