Adoptez une posture confortable, avec le dos droit et souple. Ferme les yeux et inviter le corps a se poser sur la chaise ou le coussin et se détendre. Prenez quelques inspirations et expirations lentes, calmes et profondes.
Imaginez que vous êtes en train de dormir. Peut-être vous avez des beaux rêves, des cauchemars, ou rien d'autre qu'un état de quiétude et repos.
Vous vous réveillez [ouvrez les yeux] Du à l'ignorance [1er lien] et aux habitudes [2eme lien] depuis toujours, quand vous ressentez être présent au monde, vous identifiez le ressenti com "voilà moi qui se réveille" [3eme lien] De plus, vous bougez, peut-être baillez, vous étirez, et vous augmentez l'identification de cette présence avec votre corps [4eme lien] Après tout, avec seul l'esprit on ne sait pas bouger les draps du lit, mais cela est possible avec l'action des bras et des jambes.
Vous découvrez plein d'expériences que se manifestent dans cette présence [que maintenant vous appelez "moi"]: la lumière de plus en plus vivide; les sons que viennent de prés et de loin; les sensations du corps que se réveille, le contact des draps, la chaleur du lit; peut-être des odeurs et même un gout dans la bouche. Tout ça arrosé par des pensées: "c'est l'heure de sortir du lit" [5ème lien]
Finalement vous regardez le réveil: c'est presque huit heures [6ème lien]Vous avez une sensation désagréable, un appel à sortir du lit. Vous retournez le corps dans le lit et pensez "Oh, je voudrais dormir encore un peu" [7ème lien]
Vous fermez les yeux et laissez passer les minutes avec l'espoir de dormir encore [8eme lien] Mais rien ne se passe. L'inquiétude d'absolument devoir sortir du lit vous empêche de rester calme. Vous ouvrez les yeux et regardez `nouveau le réveil "c'est 8h15" et vous décidez de vous lever [9eme lien]
Vous sortez du lit [10eme lien] En ce moment vous êtes incapable de ressentir autrement que votre corps, vos pensés sont "vous" et que les autres expériences sont ailleurs. La pensée dualiste est la seule perspective dont vous êtes capable [11eme lien]
Vous terminez la journée sans avoir trouvé un moment pour méditer, pour prendre une perspective différente, pour regarder votre esprit tel qu'il est. Vous vous mettez au lit avec toutes les agitations du jour encore présentes. Vous avez mal à vous endormir: toutes les choses à régler, le souvenir de toutes les expériences désagréables de la journée, le sens d'insatisfaction que ne vous permet d'apprécier toutes les bonnes choses de la journée, un sentiment d'avoir encore raté un jour. Demain sera un nouveau jour... meilleur [12eme lien], mais vous êtes toujours infusé par l'ignorance.
Maintenant vous pouvez lâcher prise. N'essayer plus de méditer ou réflechir. Laissez venir et partir tout pensée, expérience, émotion. Il n'y a pas de bon ou mauvais, rien à régler, garder ou supprimer.
Au prochain inspire ouvrez les yeux, et quand vous soyez prêt terminez la méditation.